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Conseil des Vins de Saint-Émilion

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Naissance du Conseil des Vins de Saint-Émilion en 2007. 

Les syndicats d’appellations Saint-Émilion et Saint-Émilion Grand Cru, Lussac Saint-Émilion et Puisseguin Saint-Émilion, ont décidé de se regrouper au sein du « Conseil des Vins de Saint-Émilion ». 

Un nouveau nom, mais qui s’inscrit dans une véritable continuité. Depuis près de 20 ans en effet, les viticulteurs et représentants syndicaux de ces appellations menaient des actions communes au sein du Collège des vins de Saint-Émilion, créé en 1988. Le Conseil des Vins de Saint-Émilion n’est pas un nouveau syndicat, mais un syndicat de Saint-Émilion rassemblé avec les deux syndicats de Lussac Saint-Émilion et Puisseguin Saint-Émilion. 

La naissance du Conseil des Vins de Saint-Émilion correspond à « une évolution pour anticiper l’avenir, pour que Saint-Émilion soit plus fort en France et de par le Monde, que le nom de Saint-Émilion soit porté par le plus grand nombre, chacun avec ses produits, que les viticulteurs de la région de Saint-Émilion se retrouvent réunis et plus forts, et qu’ils puissent mieux maîtriser leur avenir en l’organisant ensemble, plutôt qu’en le subissant individuellement ». Dans ce contexte de regroupement, l’ordonnance du 7 décembre 2006 a conforté cette volonté, reconnaissant les syndicats viticoles ou leurs regroupements comme Organismes de Gestion (ODG) de leur(s) appellation(s), et leur donnant des missions précises quant à la gestion des appellations. 

Pourquoi se regrouper dans un même syndicat ?

• Parce que l’environnement change, qu’il s’agisse de l’environnement économique ou de l’environnement institutionnel et réglementaire. 

• Pour être plus forts sur des marchés internationaux mouvants. Chacun a appris sur les 15 dernières années que la vraie concurrence n’est pas en interne à la région. L’environnement économique est mouvant ; qu’il s’agissedu contexte de concurrence nationale ou des marchés étrangers. Cela implique pour les viticulteurs d’être : plus formés, plus mobiles, plus présents sur les marchés commercialement et en communication, plus forts ensemble pour porter le nom Saint-Émilion. 

• Pour être plus forts face à l’État. Pour être plus forts face à la puissance de l’État et des Pouvoirs Publics et être plus reconnus par les services administratifs comme un partenaire professionnel incontournable, notamment pour gérer les appellations. 

• Une mise en commun des moyens pour faire des économies d’échelle et rationaliser les coûts et dans le même temps apporter des services améliorés aux viticulteurs avec des ressources globales augmentées. Se regrouper doit permettre ainsi : des actions démultipliées du fait du regroupement des moyens avec un volant d’actions augmenté. 

Le bureau du Conseil est présidé par Hubert de Bouard, Château Angélus (1999 - 2008). Puis par Jean-François Quenin, Château de Pressac (mai 2008).