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Valeurs nutritionnelles: pour 100 g - Protides 1,5 g;Glucides 8,4 g; Lipides 0,1 g; Calories 40 kcal.
La betterave possède un autre atout: celui d'être gorgée deminéraux et d'oligo-éléments. Elle est notamment très bien pourvue en potassium(336 mg/100 g). Ce nutriment agit en véritable régulateur de la pressionartérielle et se révèle indispensable au bon fonctionnement du système nerveux.Elle renferme aussi une quantité intéressante de calcium et de magnésium, ainsique de nombreux micro-nutriments, indispensables au bien-être de nos cellules.Enfin, elle constitue une véritable aubaine contre la fatigue, la perted'appétit et l'anémie grâce à sa teneur en vitamines B, et notamment en acidefolique (B9). Peu présent dans l'alimentation, celui-ci est essentiel, surtoutchez la femme enceinte. Mettre une portion de 100 g de betterave à son menupermet de couvrir presque un tiers des apports quotidiens recommandés.
Dégustation: Choisissez-la ferme, avec une écorce pas tropsèche, lorsqu'elle est crue. Si elle possède encore des feuilles, c'est encoremieux. Cuite, sa peau doit être lisse, sans tache noire ni gerçure. Préférez-latoujours petite car, plus grosse, elle risque d'être fibreuse. Conservez-latrois ou quatre jours dans le bac à légumes du réfrigérateur, enfermée dans unrécipient hermétique. Coupée en tranches, elle peut se congeler, et se gardealors plusieurs mois. Pour cuire la betterave, il faut la plonger -peau et tigecomprise- dans de l'eau bouillante, salée et vinaigrée. Une bonne heure plustard en moyenne, frottez sa peau qui doit se détacher facilement. Vous pouvezalors la peler. À noter qu'à l'autocuiseur ou au four, vous réduirez son tempsde cuisson de moitié. Consommez-la finement râpée, en crudité, lorsque vousavez la chance de la trouver crue. Avec des jeunes betteraves et leursfeuilles, cuites séparément les unes des autres, vous apporterez la touchefinale à un aïoli. La betterave achetée cuite, est la complice idéale denombreuses salades. Tout juste posée sur un lit de mâche, avec des cerneaux denoix, arrosée d'une vinaigrette à l'huile de noix, elle est délicieuse.Accompagnée de pommes vertes, de pommes de terre, d'endive et de harengs, ellerend la salade scandinave. Elle se marie également très bien aux choux, aucéleri-rave et au poireau. Elle est parfaite pour la préparation mimosa (avecdu jaune d'œuf dur émietté). On peut également la préparer en terrine, avec dufromage de chèvre frais, par exemple. Réalisez, enfin, des chips originales:faites frire dans de l'huile des tranches fines que vous égoutterez et salerezavant de servir. Mixée avec de la crème fraîche, elle donne naissance à unvelouté joliment coloré. Mais la betterave sert aussi en garniture pour lesplats de viandes, notamment de gibiers, à poils ou à plumes. On la cuit alorsdans du beurre, à la poêle ou au four. Préparée en chutney, elle peut toutaussi bien les accompagner. Ingrédient indispensable à la fameuse soupetraditionnelle d'Europe de l'Est, le bortsch, sachez, pour finir, que sesfeuilles se consomment de la même manière que les épinards. Notre astuce: sivous souhaitez donner une jolie couleur rose bonbon à vos pâtes ou votre riz,glissez un petit morceau de betterave dans l'eau de cuisson - Effet surprenantgaranti!
Histoire: Le termebetterave vient de la "bette", une plante cultivée à l'origine pourses feuilles, dont la betterave est directement issue (elle vient des côtes de la Méditerranée, où ellepousse toujours à l'état sauvage) et de "rave", qui désigne touteplante potagère cultivée pour sa racine. Connue depuis le début de notre ère,la betterave était utilisée par les Anciens à des fins médicinales. Lespremières recettes ont été publiées au IIe siècle. Vers le XIVesiècle, elle devient très prisée dans la gastronomie britannique. La popularitéde la betterave sucrière, quant à elle, doit beaucoup à l'intervention deNapoléon 1er. À cause de la guerre avec l'Angleterre et du blocusexercé sur la France,le sucre de canne ne pouvait plus parvenir des Antilles. Afin de faire face àcette pénurie, l'empereur offrit des terres à tous ceux qui cultiveraient labetterave sucrière, ce qui eut pour effet d'inciter significativement saproduction. Il faudra malgré tout attendre le milieu du XIXe sièclepour voir la consommation de cette racine se populariser à travers toutel'Europe. C'est d'ailleurs à cette époque que l'on a mis au point une sélectionde variétés à racine rouge, blanche et jaune, de qualité gustative supérieure.Désormais, elle est toujours cultivée en tant que légume (betterave rouge), entant que plante fourragère (nourriture pour les ruminants) et pour laproduction du sucre. Aujourd'hui, ce sont une poignée d'hybrides qui dominentle marché. Mais, les anciennes, comme la crapaudine -allongée, à la peau ridéeet rugueuse- sont toujours produites dans le Loiret et en Bretagne. D'autres,comme l'égyptienne, la jaune, la blanche et la chioggia connaissent aussi unregain de popularité. La variété la plus souvent rencontrée est la noire rondehâtive ou "globe", dont la racine est ronde et lisse et la chair decouleur rouge sombre. La betterave rouge est cultivée principalement dansl'Orléanais, le Nord-Pas-de-Calais et en Bretagne. La France est le deuxièmeproducteur européen après l'Italie. Crue, on la trouve sur les étals de mai àoctobre, tandis que, cuite, elle est disponible toute l'année dans le commerce,conditionnée sous vide, prête à l'emploi. Mais c'est un légume que l'on consommeplus volontiers en hiver.
Le saviez-vous? La betterave sucrière est, avant tout,utilisée pour la production de sucre, ainsi que de mélasse (destinée, entreautres, à la fabrication de levure de boulangerie), c'est vrai, mais aussid'alcool et de carburant!