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À quel moment faut-il boire un vin ? Avant l’heure, c’est pas l’heure »…
Avez-vous déjà remarqué qu’un même vin goûté en différentes circonstances change du tout au tout ? Notre ressenti peut bien sûr varier sensiblement en fonction de notre état d’esprit à ce moment-là et des personnes qui nous entourent, mais indépendamment de cela, il arrive aussi – je l’ai expérimenté à plusieurs reprises lors de dégustations – que le vin se goûte tout bonnement mal.
Plusieurs raisons à cela
- Une mise en bouteille précoce : récemment embouteillé, un vin est rarement à son avantage. Il passe d’un milieu où il est à son aise (cuve ou fûts) pour être engoncé, à l’étroit, dans une toute petite bouteille. Imaginez le traumatisme ! Il lui faudra plusieurs jours pour s’en remettre. Idem pour un champagne récemment dégorgé ; trois mois minimum d’alitement sur lattes lui feront le plus grand bien.
- Le transport : vous venez de faire Paris-Marseille d’une traite, bouteilles dans le coffre, en plein été… Attendez-donc un peu avant de les ouvrir. De la même manière, nous recommandons aux plus courageux d’entre vous de patienter avant de déguster les flacons acquis par l'intermédiaire de ventes aux enchères. Entre le rapatriement dans les entrepôts et l’expédition jusqu’à votre cave, ils méritent bien quelques jours, ou, encore mieux, quelques mois de repos.
- Les conditions climatiques : on dit bien que la pression atmosphérique joue sur notre humeur. Pourquoi pas celle des vins ? Matière vivante, le vin peut subir ces variations. Lorsqu’il fait très chaud aussi, il est plus difficile de déguster.
- La saison : il y a des périodes de l’année où les vins se dégustent moins bien. Notamment après les fermentations, en automne, ou au début du printemps, quand ils ne sont pas encore très stables.
L’influence du calendrier lunaire
- Enfin, les adeptes de la biodynamie nous l’ont soutenu, et nous l’avons constaté, il y a des jours avec et des jours sans. À savoir, selon le calendrier lunaire, des jours « racines », des jours « fruits », « feuilles » et « fleurs ».
Et l’ennemi public numéro un : le nœud lunaire ou le jour de périgée*. Un casse-tête pour les rationalistes mais une réalité, sinon tangible, du moins efficiente. Ce jour-là, les vins se goûtent très mal, sont fermés, peu expressifs. Donc choisissez la bonne date !
- Dernier point : chaque vin a sa propre phase d’évolution. Il peut se présenter parfaitement dans ses trois premières années, puis se refermer trois ans (plus ou moins) pour éclater ensuite au grand jour. On ne peut le déterminer, le mieux est encore de demander conseil au vigneron ou de consulter les guides. Cela dépend aussi du cépage et du mode de vinification.
* Le périgée correspond au point où la lune est la plus proche de la terre, soit à 365 500 km. A contrario, l’apogée est le point qui correspond à l’éloignement maximal de la lune par rapport à la terre. Lorsqu’elle est au périgée, la lune exerce une attraction beaucoup plus forte, les plantes en sont fragilisées.
Le nœud lunaire correspond au point d’intersection entre les plans de l’orbite lunaire et de l’écliptique (orbite du soleil).
Ces deux périodes ne sont pas favorables aux plantes ni aux travaux de jardinage, et par conséquent, peu propices à la dégustation des vins, qui se montrent très fermés en général.Pour en savoir plus, consultez les sites ci-dessous.
Lune - Apogée et périgée
Surveillez le calendrier lunaire et repérez les passages de la lune à son apogée et son périgée. Ces périodes ne sont pas favorables aux plantes et aux travaux de jardinage, quels qu’ils soient.
Pendant sa course autour de la Terre, la lune décrit une orbite elliptique dont le globe terrestre occupe un des foyers. Au cours de chaque lunaison (correspondant à un tour complet), elle se rapproche de la Terre et finit par passer à un point de son parcours qui correspond à la distance minimale entre les deux astres : il s’agit du périgée. L’astre lunaire est alors à 365'500 km de la Terre.
Puis il s’éloigne de plus en plus de notre planète et passe par l’apogée, le point qui correspond à l’éloignement maximal par rapport à la Terre. La lune est alors à 406'700 km de cette dernière.
Une période de 27 jours, 13 heures, 18 minutes et 33 secondes exactement sépare deux passages consécutifs de l’astre lunaire à l’apogée ou au périgée. Ce laps de temps est appelé la révolution anomalistique.
Lors de ces deux passages extrêmes, la lune envoie des influences négatives aux plantes. Quand elle est au périgée, elle exerce une attraction beaucoup plus forte, qui provoque l’étiolement des jeunes semis. Les plantes sont fragilisées et demeurent moins robustes. Au moment où la lune passe à l’apogée, son attraction est amoindrie. Les jeunes semis poussent moins bien et ils restent chétifs. Ils donnent par la suite des plantes qui présentent une plus grande sensibilité aux parasites ainsi qu’aux maladies.
Ne jardinez pas !
Compte tenu des influences plutôt néfastes de la lune sur les végétaux pendant les périodes de l’année correspondant à son passage à l’apogée et au périgée, il est fortement conseillé de s'abstenir de jardiner ces jours-là.
Mais, en fonction de vos obligations professionnelles ou personnelles, ou en raison de la météo, vous pouvez être amené à travailler dans votre jardin au cours d’une de ces périodes défavorables. Sachez qu’il est possible d’atténuer ou de compenser cet effet négatif en accomplissant ensuite aux bonnes dates indiquées dans notre agenda lunaire toutes les opérations d’entretien du sol telles que binage, sarclage, paillage, arrosage, apport de compost, traitements divers, etc.