Kostenlose Lieferung ab einem Einkauf von Fr. 300 oder 18 Flaschen, sonst Fr. 15

Neuchâtel - vignoble du canton de

Retour

Avec une surface de production homogène de 595 ha s'étirant au soleil le long du lac de Neuchâtel sur une trentaine de kilomètres, ce vignoble suisse millénaire donne des vins à l'image de ses habitants : sérieux et droits, à la fois austères et bons vivants. 

Le climat est assez sec et ensoleillé, le lac adoucit les hivers et réfléchit la lumière en été. Les sols sont calcaires, parfois marneux ou alluvionnaires. Si 36,4 % du vignoble sont encore couverts de Chasselas, le Pinot noir a dépassé en proportion 49,8 % du vignoble. Le canton de Neuchâtel a été le premier à imposer des limites de rendement, permettant ainsi au Pinot noir, merveilleusement adapté à la région, de devenir un vin de grande classe, capable de vieillir plusieurs années, en acquérant complexité, plénitude et générosité. Les chasselas sont vifs et légèrement pétillants. Quant à l'œil-de-perdrix, nom neuchâtelois pour le rosé issu 100% de pinot noir, il est ici aromatique et fruité. 

Nouvelles variétés et législation : 

Depuis 2003, le canton de Neuchâtel autorise 9 cépages sous l'appellation d'origine contrôlée (AOC), par ordre d'importance : 

• Les anciens Chasselas, Pinot noir, Pinot gris, Chardonnay, Müller-Thurgau, Gewurztraminer et les nouveaux cépages Sauvignon blanc, Doral, Pinot blanc. 

Dès 2008, les modifications légales intervenues suite à l'entrée en vigueur de la nouvelle politique agricole fédérale ont incité le canton de Neuchâtel à revoir la classification des cépages, par ordre d'importance, Gamaret, Garanoir, Viognier et Charmont, jusqu'alors classés en vin de pays. Après plus d'une décennie d'essais et de suivi du comportement de ces quatre cépages, le Conseil d’État a finalement décidé de les intégrer à la liste des variétés autorisées en AOC, portant cette dernière à 13 cépages. Bien que ces quatre cépages ne représentent qu’environ 3% de la surface totale du vignoble, leur aptitude à fournir des vins de grande qualité étant à présent clairement démontrée, il semblait tout à fait normal qu'ils puissent rejoindre le cercle très fermé des vins d'appellation d'origine contrôlée. 

Non filtré en vogue : 

Pour rappel, la première année officielle qui a fixé la sortie du non filtré, spécialité trouble du vignoble, au troisième mercredi de janvier par un arrêté cantonal, a été janvier 1995. 

Au cours de l'année 1994, 44'000 l étaient écoulés par 19 encaveurs. Depuis, une promotion coordonnée a permis d'augmenter sensiblement ces quantités pour atteindre 132'000 l en 2007, répartis sur 42 encaveurs en 2007 (2000 : 110'000 l pour 33 producteurs), soit une augmentation réjouissante de 20 %. Cette spécialité est "exportée" en dehors du vignoble à raison de 40%, la clientèle privée ("particuliers") représentant le marché principal avec 40 %. Les cafés-restaurants écoulent le non filtré à raison de 33 % du volume total, alors que les 27 % restants ont été distribués par des grossistes. 

La proportion de Chasselas vinifiée et commercialisée en Non Filtré s’élève à près de 9% en 2009. Au niveau de la répartition du marché, le Non Filtré est vendu à près de 60% dans le littoral, 20% dans le reste du canton de Neuchâtel, et 20% répartis entre la Suisse romande et la Suisse allemande.

Pinot noir, valeur sûre et œil-de-perdrix, fer de lance du vignoble neuchâtelois : 

Le vignoble neuchâtelois s'adapte depuis des années à l'évolution des goûts des consommateurs en faisant évoluer son encépagement et en misant sur la qualité. Toutefois, bien que le nombre de cépages permettant de produire des spécialités ait fortement augmenté, ils ne représentent tous ensemble que 11% de la surface totale, dont 4% pour le Pinot gris et 3% pour le Chardonnay. 

Les vignerons neuchâtelois continuent donc de miser sur leur tradition, tout en la faisant évoluer, grâce principalement au pinot noir qui est devenu le cépage principal depuis 2 ans, avec 49 % de la surface. La polyvalence de ce cépage permet ainsi d'élever de plus en plus de vins de haut de gamme, vinifiés en barrique et d'augmenter le volume de production de la grande spécialité neuchâteloise qu'est l'Œil-de-perdrix. 

Le solde est couvert par le chasselas qui continue toujours de faire vivre le vignoble de Neuchâtel puisqu'il représente encore 40% de la surface et que la curiosité qu'est le non filtré prend de plus en plus d'importance. 

Produits du terroir neuchâtelois : 

Outre ses vins, Neuchâtel produit une jolie gamme de fromages, dont quelques exemples avec le Britchon, dernier né des pâtes mi-dures, le Bleuchâtel, merveille à moisissures nobles, la Houblonnière, fromage corsé du brasseur, ainsi que les fameuses tommes neuchâteloises, les fromages de chèvre et de brebis. 

Le maître incontesté des lieux reste toutefois le Gruyère. Complétée avec bonheur par des saucisses sèches, des jambons campagnards, des pâtés et des terrines, la plus connue des spécialités carnées est le traditionnel saucisson neuchâtelois (IGP depuis 2003). Les habitants du canton sont également fiers de la chair savoureuse des poissons du lac. Ainsi, bondelles, palées, brochets, perches et truites se taillent la part belle dans le panier des amateurs de mets fins. À ne pas oublier non plus, la célèbre absinthe - ou Fée verte - fleuron du Val-de-Travers, le gâteau au beurre à déguster avec un vin blanc de Neuchâtel, et pour les amateurs de douceur, la taillaule et les truffes au chocolat. 

Tous sont le résultat d'un savoir et d'une passion que le producteur, cet artisan de l'authentique, se plaît à mettre au service des palais les plus gourmands.

Pour découvrir plus de produits du terroir romands, nous vous invitons à visiter le site de "Pays Romand, Pays Gourmand".

N.B. : Pour avoir accès au PDF illustré de ce texte, nous vous recommandons de l'ouvrir par un clic de souris sur la vignette ci-dessous.