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foie gras et vin

Quels vins pour l'accompagner? Le pluriel s'impose.
Bien souvent, les vins de Sauternes ou de Monbazillac, les vendanges tardives d’Alsace, d'Allemagne sont plébiscités. La consistance, la texture et la douceur du foie gras, réclame, demande, appelle les vins moelleux. Une des conditions sine qua non est que ces vins soient à maturité. Que les sucres se trouvent estompés, que l'acidité reste bien présente et les arômes soient plus confortables, le vin finalement gagnera en complexité et en élégance.
Souvent accompagné d’une compotée d’oignons, de figues, de fruits rouges, parfois de raisins secs ou autres fruits, même de miel, il semble définitivement acquis dans l’esprit des consommateurs que le foie gras est bien un mets doucereux, à classer dans la catégorie des gourmandises, donc légèrement sucré. C’est pourquoi, les vins naturellement doux, dont ceux que nous avons énumérés ont droit de cité.
Toutefois, un vin rouge giboyeux, opulent, de caractère, aux tanins fondus, et doté d’une ronde ossature ravira les adeptes du vin rouge.
 Un vin  blanc sec également, si lui aussi sait se montrer charismatique, rondeur, donc minéralité, un grand volume, sans oublier l’acidité, véritable épine dorsale du vin blanc.
Règles fondamentales:
En adepte des vins hors normes, particuliers et originaux, et si par-dessus tout vous cherchez à bousculer les conventions, étonner et subjuguer en surprenant, n'oubliez jamais les règles fondamentales qui régissent les lois du vin et de la vie, en général.
Habituellement, on commence souvent par un vin effervescent, qui taquinera les papilles en apéritif ou un vin blanc sec gouleyant comme le chasselas suisse.
Suivra le vin blanc, le vin rouge, et le vin moelleux. Étant donné que celui-ci est plus riche, en sucre, et souvent en alcool. Implacable logique, non ?
Commenceriez-vous par déguster une plaquette de chocolat avant une salade d’été ?
Conclusion:
Foie gras et vin moelleux. Cet accord semble irrévocable, intouchable, tant il est merveilleux, ravissant.
Mais aussi:
Le foie gras déplacé en entremets, ouvrant la place au  dessert.
De tout temps, et ce jusqu’à encore quelques décennies, les fins gastronomes, les esthètes, épicuriens et hédonistes ont toujours proposé le foie gras, à la fin du repas. Sous la forme d’un entremets, suivant le fromage, avant le dessert.
 
 
Ce mets si délicieux ouvrait la gourmandise, transition idéale ouvrant également la porte aux pâtisseries. Accompagné d’un vin moelleux, non liquoreux, d’une implacable finesse, tel un Coteaux de l’Aubance, un Layon, un Vouvray, une vendange tardive ou un Grand Cru d’Alsace, un Sauternes à maturité, offriront à vos papilles et surtout au foie gras, un complément extraordinaire.
Conséquence:
En proposant cet accord à ce moment du repas, vous surprendrez sans doute, mais là encore, vous épaterez vos convives, vous sortez du lot des simples amoureux de la table, vous passez de l’autre côté, à jamais estampillé esthète, hédoniste, voire gastronome.
 Vous avez respecté les règles fondamentales de la dégustation, la cohérence d’un dîner, créé ce fil conducteur si recherché et marqué les esprits, en proposant une solution magique au sinueux problème du foie gras et de son accord.
Puis, après le foie gras en petite portion, car il est riche:
À ce moment, là, permettez vous de jouer l’originalité, proposez une gourmandise, un vin particulier, un vin de liqueur comme le Macvin du Jura, monumental.