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Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie
Ses objectifs:
L'addictologie est l'étude des addictions, c'est-à-dire de la dépendance physiologique et psychologique à une substance ou à un comportement.
Ce domaine de recherche en construction vise à appréhender, dans un cadre commun, les psychopathologies entraînant les rapports de dépendance (toxicomanie, jeu pathologique, alcoolisme, tabagisme, mais aussi anorexie, boulimie…).
Les addictologues sont les médecins spécialisés dans ce domaine.
Lien sur le site officiel de l'Internet :
http://internet.anpaa.asso.fr/index_flash.html
Coup de gueule :
Lu sur le blog de notremembre suisse Jacques Perrin http://www.cavesa.ch/blog/
Qui oserait dire que jeunesse rime avec détresse, ivresse, faiblesse, mollesse, fliquesse, et pas avec tendresse, caresse, allégresse ou hardiesse ?
Les éminences grises de l’ANPAA, elles, se sont penchées sur la question et ont tranché. Doctement. Avec la componction de ceux qui savent que l’heure est grave, qu’il faut agir, endiguer les incitations dionysiaques.
Les jeunes ? Une espèce en voie de disparition qu'il faut protéger. Contre elle même et contre le monde diabolique du vin.
L’ANPAA ? Cet acronyme désigne la très officielle Association Nationalede Prévention en Alcoologie et Addictologie, un organisme français constitué de vertueux hygiénistes, bardés de principes et de bonnes intentions.
Celles qui, comme chacun le sait, fabriquent des enfers.
Je vous épargne la lecture de leur Rapport moral suite à leur dernière Assemblée générale.
Je demeure pourtant pantois d’admiration devant cette audace, réunir et convoquer les "Etats généraux de l’alcool" et, surtout, devant la pertinence de leur programme, dit BMCM: « Boire moins, c’est mieux » directement connecté à l’OMS.
Heureusement qu’ils existent, ces talapoins de l’abstinence, ces empêcheurs de fumer en rond et de boire en Suisse, ces trafiqueurs destatistiques : que deviendrions-nous sans eux, sans leurs ukases, leur code de conduite et leurs prescriptions ? Devrions-nous nous préoccuper d’accéder seuls au bonheur ?
Je leur suggèrerais pourtant de s’inspirer des Pères de l’Eglise qui, au Moyen Age, avaient imaginé contracter sobriété et ébriété dans un néologisme afin de lutter contre l’addiction des moinillons, tout en ne les sevrant pastotalement du sang christique.
Je pourrais aussi les inciter à regarder le monde du vin autrement qu’à travers le prisme de merlan frit qui leur sert de binocle. Ils comprendraient peut-être que la culture du vin est une parade très efficace contre l’alcoolisme, que confondre deux plans aussi différents que celui du vin et des alcools relève soit de la mauvaise foi, soit d’un esprit embrumé.
« Boire mieux, c’est boire moins », voilà le vrai slogan auquel ils n’ont pas pensé.