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Aujourd'hui, la vigne occupe 1'400 hectares, reprenant l'encépagement allemand et alsacien. Les cépages de prédilection sont le elbling,pour 15% de la surface, mais il diminue au profit du riesling (13%), du pinot blanc et du pinot gris. Absent pendant plus de 30 ans, le pinot noir refait apparition, avec 2% de la surface. Il apparaît cependant que l'elbing est vraiment le cépage adapté au sol et au climat, tout comme au goût des consommateurs locaux. Il a été attribué trop d'importance au cépage ricaner qui a atteint 40% de la surface de la Moselle depuis 1985, pour en faire des vins de haute qualité. Des progrès constants sont entrepris pour améliorer les méthodes de culture. On comptait 1'700 exploitations en 1064. Elles se sont réduites à 788 en 1994. Cette transformation a surtout touché les vignobles avec moins de deux hectares de surface, pour lesquelles la viticulture restait une activité auxiliaire. En revanche, les vignobles de 6 ha ont passé de 3 à 80 unités en 30 ans. Avec l'appui des Offices nationaux, il a été possible de regrouper 11'200 parcelles en 1964 en 6'638 en 1994, couvrant les 1'400 ha.
La viticulture au Luxembourg est formée aujourd'hui de petites à moyennes entreprises dont les trois quarts cultivent moins de trois hectares. Les deux-tiers des viticulteurs appartiennent à l'une des six coopératives actives dans les régions viticoles.
La production reste très variable d'un millésime sur l'autre. Ce sont les conditions météorologiques qui influencent la récolte, pouvant passer du simple au double sur deux ans. Depuis 1993, les viticulteurs ont dû respecter les quotas imposés par la Commission de Bruxelles, imposant un rendement maximum de 140 hl/ha pour l'elbling et 120 hl/ha pour les autres variétés. Ces directives améliorent sans aucun doute la qualité de la vendange. La marque de qualité "Marque Nationale" qui récompense maintenant un 20% de la production contribue beaucoup à l'amélioration de la qualité.
Le marché du vin:
Le Luxembourg compte un nombre important de résidents qui consomment des vins étrangers, provenant de France et de l'Italie. La consommation de vins indigènes absorbe 100'000 hl, soit un tiers d la production. Les quatre-cinquièmes de la production luxembourgeoise sont absorbés par la clientèle du Benelux, le solde se partageant entre l'Allemagne et la France.
En revanche, les importations de vin au Luxembourg sont trois fois plus importantes que les exportations. Il est vrai que les achats de vins étrangers sont sujets à d'importantes fluctuations de prix qui touchent en particulier le vin blanc, en fonction de la quantité récoltée au Luxembourg. Les vins rouges et rosés importés qui représentent environ 60% continuent à progresser avec l'augmentation importante de résidents d'origine méditerranéenne.