Livraison offerte dès Fr. 300 d'achat ou 18 bouteilles, sinon Fr. 15
Premier cru classé de Pauillac de 100 ha. Cette ancienne seigneurie qui appartenait à l'importante famille des Ségur est achetée en 1868 par James de Rothschild. Elle appartient toujours à ses descendants, constituant aujourd'hui le centre d'un vaste ensemble de propriétés. Ce grand vin rouge de longue garde est un véritable mythe d'élégance et de complexité aromatique.
L'histoire raconte cette fantaisie du banquier James de Rothschild qui aurait acheté Lafite, qui s'écrivait aussi à l'époque Laffitte. Il aurait simplement été séduit par l'éponymie avec la rue Laffitte où se trouvait le siège de sa banque à Paris. L'explication peut paraître simpliste quand on songe aux 414'000 francs or qu'il a du débourser pour cette acquisition qui est entrée dans la mythologie du Bordelais.
Le nom de Lafite provient du gascon « la hite », qui signifie la butte. Surnommé « Prince des Vignes », Nicolas Alexandre de Ségur s’est attaché à faire connaître son vin à la Cour de Versailles et sur les meilleures tables françaises et européennes. Grâce au Maréchal de Richelieu, ardent défenseur de Lafite, il obtient le qualificatif de « Vin du Roi ». Madame de Pompadour, puis Madame du Barry le font servir à leur table. En 1785, l’auteur anonyme d’un Mémoire sur la "Seigneurie de Lafite" parlera du « plus beau vignoble de l’Univers ». En 1797, un demi-siècle avant le classement de 1855, à l’occasion de la vente aux enchères du Château, le domaine est décrit comme « le premier cru du médoc, produisant le premier vin de Bordeaux ».
L’histoire du vignoble de Lafite est ancienne. Sur un domaine qui comportait déjà des plants de vigne, Jacques de Ségur structure le vignoble à la fin du XVIIe siècle et la réputation de ce vin s’établit déjà à un bon niveau. Son fils Alexandre étend le domaine en épousant en 1695 l’héritière de Château Latour. De cette union naît Nicolas-Alexandre, qui construit au début du XVIIIe siècle le prestige et la renommée de Lafite, le vin étant plébiscité à Versailles et déjà également outre-Manche. Au décès de ce dernier, Lafite connaît une succession de propriétaires, il sera notamment vendu aux enchères après la Révolution, mais la qualité sera maintenue au meilleur niveau grâce aux soins de ses régisseurs, de la famille de Joseph Goudal. Le Château Lafite sera ainsi classé 1er cru en 1855. En 1868, le Baron James de Rothschild acquiert, aux enchères de nouveau, le domaine qui est depuis resté propriété de la famille.
Finesse et complexité aromatique :
En dehors de son terroir exceptionnel (un sol de graves profondes, reposant sur des marnes et sur un sous-sol calcaire), la qualité s'explique notamment par l'âge moyen du vignoble (plus de 40 ans), un faible rendement à l'hectare et une sélection très sévère. Dans les années 1960 à 1970 les vins se sont révélés d'une qualité moindre, en raison d'une gestion moins stricte du domaine et du processus de vinification. Depuis 1975, le château, célébré par les amateurs du monde entier, produit des vins magnifiques, grâce à la direction dynamique d'Éric de Rothschild et la gestion talentueuse de Charles Chevalier. D’une finesse exceptionnelle, ils déploient une complexité aromatique fabuleuse. D’une matière impressionnante, ils bénéficient d’un potentiel de garde impressionnant.
Comme pour tromper son monde, l'excellent Château Smith-Haut-Lafitte présente une orthographe différente.