On doit cette «nouba» à l'arabe. La nouba est une suite instrumentale et vocale dont la rythmique va crescendo. Une note d'un institut de Montpellier indique que le mot, littéralement «à tour de rôle», renvoie au fait que le musicien attendait derrière un rideau qu'il soit appelé par le maître de soirée. Le terme s'est ensuite étendu, désignant un orchestre, ou une fanfare. Il a été amené en français par l'armée française d'Algérie, qui en a fait une désignation argotique de la fête.
À sa source, notre nouba évoque une tradition mémorable : la musique arabo-andalouse, conçue à une époque où une partie de l'Espagne actuelle était musulmane, en coexistence à peu près pacifique avec les catholiques.