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Valeurs nutritionnelles pour 100 g: Protides 0,6 g;Glucides 1,2 g; Lipides 0,1 g; Calories 10 kcal.
Il renferme des minéraux et des oligo-éléments en quantitéabondante, notamment du potassium (150 mg/100 g), du phosphore (23 mg/100 g) etdu calcium (19 mg/100 g). Pour tout juste 100 kcal, il est le champion toutescatégories de la densité minérale : 6 g alors que la moyenne des autresvégétaux se situe aux alentours de 3 g ! Il est, par conséquent, un excellentdépuratif et diurétique. Avis aux estomacs bien accrochés: le jus de concombreconsommé à jeun serait le meilleur des dépuratifs. Toutes les vitamines sontprésentes dans ce légume croquant, en particulier un bel éventail de vitaminesB. Sa peau contient de la provitamine A et de la vitamine E qui aide à retarderle vieillissement des cellules. Bien pourvu en fibres, il participe au bon fonctionnementdu transit intestinal. Petit bémol toutefois : celles-ci peuvent irriter lesintestins sensibles. Plutôt que de le faire dégorger, et en conséquence perdreune bonne partie de ses bienfaits, la meilleure solution reste d'en ôter lapartie centrale (ces graines sont souvent indigestes) puis de le râpergrossièrement. Autre précaution à prendre : le mastiquer soigneusement. Celadit, contrairement aux idées reçues, il est tout à fait digeste grâce à lapepsine qu'il renferme. Au rayon cosmétique, le concombre est également utilisécomme produit de beauté. Ses vertus adoucissantes aident à lutter contre lacouperose, les rougeurs et les démangeaisons. On peut l'utiliser en lotion, encataplasme ou incorporer sa chair réduite en purée dans un masque.
Dégustation: Choisissez-le bien et ferme mais pas dur, caril serait trop amer. Préférez-le petit car plus il est gros, plus il contientde graines qui le rendent amer et fade. Conservez-le au réfrigérateur pourqu'il reste bien croquant, pas plus de 5 jours pour éviter qu'il devienne mou.Si vous ne l'utilisez pas entièrement, emballez-le soigneusement dans du papierfilm. Évitez tout changement de température brutal (pas de congélation). Trèsfrais et bien lisse vous pouvez le consommer crû, et s'il n'est pas enduit decire, vous pouvez vous passer de le peler. Si ses graines sont dures, ôtez-lescar elles sont trop amères. Petit et frais, il n'est vraiment pas nécessaire dele faire dégorger. Si la recette le préconise malgré tout, n'oubliez pas de bienl'égoutter à l'aide d'une passoire. Consommez-le cru, râpé, tranché, en dés,sous forme de salade pour une entrée légère. Arrosé de jus de citron, d'unfilet d'huile d'olive, ou accompagné de yaourt (à la grecque c'est bienmeilleur) ou d'une pointe de crème aigre, c'est le hors-d'œuvre idéal de l'été.Ne le noyez pas dans la vinaigrette, au risque de faire grimper dangereusementson apport calorique. Petite astuce diététique: réduisez sa chair en purée,celle-ci remplace efficacement une partie de l'huile de vos vinaigrettes. Ànoter aussi qu'il se marie à merveille avec les fines herbes, avec un pointd'honneur pour la menthe. Râpez-le dans de la crème épaisse avec de l'ail, dela menthe, de la coriandre et vous obtiendrez un excellent tzaziki à la mode grecqueà moins que ce ne soit sa variante indienne, le raïta. Osez aussi le concombrecru farci, avec des fruits de mer. Et pour un côté ludique et décoratif,taillez-le en rubans à l'aide d'un économe pour en tapisser vos terrines ouenrouler autour de bouchées de fromage. Ou encore, faites-en des billes à lacuillère parisienne. Plats et buffets prennent alors des airs de fête. Même sic'est cru qu'on le mange le plus souvent, il se révèle tout aussi délicieux unefois cuit. Utilisé alors comme une courgette, qu'il peut d'ailleurs remplacer,il accompagne à merveille les plats de viandes et de poissons. Il se décline àl'infini: poêlé, sauté au beurre, cuit à l'étuvée, à la béchamel, au gratin,etc. Il revisite les traditionnels farcis, version plus diététique, une foisblanchi, creusé et rempli de riz, de champignons, d'olives... Assez fadetoutefois il ne faut pas hésiter à user et abuser de condiments pour rehaussersa saveur (ail, poivre, piment, fines herbes, etc.). En Grande-Bretagne, on leprête à la préparation de soupes réconfortantes, tandis que les Espagnolsraffolent plutôt de sa fraîcheur, en gaspacho. Il est aussi un ingrédient prisédans la gastronomie russe.
Histoire: De la même famille que le melon, le potiron ou lacourgette - les cucurbitacées - le concombre est originaire de l'Himalaya. Lespremières traces de cette plante annuelle rampante remonteraient à 10'000 avantnotre ère. Il a ensuite gagné l'Inde, puis le Moyen-Orient et la Chine avant deconquérir "les assiettes" des Égyptiens. Arrivé chez les Hébreux, ilprend ses lettres de noblesse en apparaissant dans la Bible. Selon ses écrits,la sagesse de Salomon, la force de Samson et le lyrisme de David seraient dusaux vertus du concombre. En France, c'est Charlemagne qui le fit connaître enordonnant sa culture sur ses terres. Mais ce long légume, très amer à l'époque,ne connaît vraiment le succès qu'au XVIIe siècle. La Quitinie, endigne jardinier de Versailles soucieux de satisfaire son bon roi Louis XIV, quiraffolait de potages à base de concombres, inventa la culture de ce légume sousserre. C'est d'ailleurs le mode de production le plus courant aujourd'hui, audétriment de la culture en plein champ.
De mai à juillet, le "concombre", comme onl'appelait jusqu'au XVIIe siècle, colore les étals en provenancenotamment du Loiret ou de l'Yonne (cultivé en serre chauffée sous abri) ou desPays-Bas et d'Israël. Il existe de nombreuses variétés de ce légume, classéesen deux familles:
- l'épineux: très amer, il est reconnaissable à ses quelquesépines sur la peau. On le cultive avant tout dans le Sud de la France.
- le hollandais: c'est le plus courant sur nos marchés. Ila été développé aux Pays-Bas au lendemain de la Seconde guerre et a conquis lespapilles grâce à sa très légère amertume. Enfin, aux Antilles, on trouve unconcombre de forme ovoïde et épineux. Appelé "angurie", on le dégustevolontiers confit dans du vinaigre, comme un cornichon.