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dom pérignon (dans l'histoire du champagne)

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La culture de la vigne est née en France sous l'occupation romaine. Au Moyen Âge, les moines s'occupèrent de la culture viticole afin de produire "le sang du raisin indispensable à l'Eucharistie". Le vin était aussi une monnaie d'échange et une marque de respect pour les hôtes royaux.

L'implantation des vignes suivit donc l'implantation des monastères. Nous devons nos plus grands crus aux Bénédictins qui produisirent le Corton, le Muscadet et le Romanée-Conti, entre autres.
Un vin tranquille devenu pétillant :
En Champagne, le vin fut cultivé dès l'ère chrétienne et au Moyen Âge sa production bénéficiait déjà d'une certaine réputation. Mais il n'était pas le vin pétillant que l'on connaît aujourd'hui. La Champagne produisait des vins tranquilles (par opposition aux vins mousseux et pétillants) rouges ou blancs.
En 660, saint Nivard, neveu du bon Roi Dagobert, fonda le monastère de Saint-Pierre-d'Hautvilliers, sur la rive droite de la Marne, face à Epernay. C'est là que mille ans après, un certain Pierre Pérignon (1638-1715) entra à l'abbaye bénédictine d'Hautvilliers pour devenir cellérier, c'est-à-dire celui qui est préposé aux soins du cellier du monastère.
Pour résumer, le vin de champagne n'était pas pétillant avant le travail du moine Pérignon. Découvrant leur tendance naturelle à mousser, il ajouta du sucre au vin pour le transformer en "vin du diable", fin et de qualité. En enfermant le jus dans des bouteilles épaisses au long col, il réussit à maintenir son effervescence qui avait coutume de faire sauter les bouchons.

"Dom Pérignon figure dans l'histoire du vin comme l'inventeur du champagne", mais ce n'est que sous le Premier Empire qu'il va prendre sa présentation actuelle et que son élaboration précise sera définitivement mise au point à partir des règles empiriques découvertes par Dom Pérignon. 

À l'origine, les vins de Champagne étaient "clairs, légers, frais et frémissants". Ce qui fit leur succès. Les champenois ont fait preuve de génie pour perfectionner ces particularités. En premier lieu, ils décidèrent de produire des vins blancs en pressurant lentement les raisins, non seulement à partir de raisins blancs mais aussi de raisins noirs, pour obtenir une couleur de vin d'une luminosité rare. On découvrit ensuite qu'il fallait assembler différents vins du terroir champenois pour obtenir l'équilibre recherché. Enfin, la maîtrise de l'effervescence fut le troisième trait de génie champenois. 

Quelques hommes du terroir (en particulier Dom Pérignon qui fut cellérier et procureur de l'abbaye de Hautvillers à la fin du XVIIe siècle), unissant des qualités de dégustateur à la patience de l'observateur, réussirent à maîtriser la fermentation et obtinrent un vin clair à la mousse persistante. Le champagne, tel que nous l'apprécions maintenant, était né. Il suscita aussitôt une vogue considérable. Tous les rois et empereurs, et avec eux l'aristocratie européenne, s'enthousiasmèrent pour lui et en firent le vin de la fête et de la bonne humeur. Les poètes les plus célèbres vantèrent ses mérites et reconnurent en lui le vin de l'esprit ; Voltaire s'exclama à son sujet :

« De ce vin, frais l'écume pétillante

De nos français est l'image brillante. »

Pour assurer un large développement de la production, l'expérience des précurseurs à été améliorée par la mise au point de règles précises d'élaboration, la fabrication de bouteilles suffisamment résistantes fut entreprise et l'utilisation du bouchon de liège se généralisa. Par ailleurs, les vignerons redoublèrent d'attention pour la vigne, sélectionnèrent les meilleurs cépages et définirent une méthode de taille adaptée. De leur côté, les négociants se lancèrent dans la composition de cuvées de plus en plus réussies et partirent à la conquête des marchés les plus lointains. À partir de 1820, les expéditions prirent un certain essor et les bouteilles de champagne commencèrent à quitter par millions les caves de Reims, d'Epernay, d'Ay. De nos jours, la renommée du champagne est universelle. Dans tous les Pays, un nombre sans cesse croissant d'amateurs dégustent avec ravissement le champagne et savent qu'il ne peut provenir que d'une zone rigoureusement délimitée, située dans l'ancienne province française de champagne. Ce vin aux origines lointaines et, à bien des égards, mystérieuses, est devenu le symbole éclatant de l'élégance et du raffinement. C'est au cours du XXe siècle qu'a été adoptée la sélection des cépages et des levures pour la fermentation, l'amélioration des systèmes de taille et de greffage, la protection du vignoble contre les parasites. La qualité du pressurage et de la vinification a été garantie par la création de 2000 centres répartis dans tout le vignoble. En 1927, la loi délimite le vignoble en fonction de l'histoire viticole des communes, des lieux-dits et des parcelles. Après 1927, seuls 3 cépages sont autorisés et des règles de qualités énoncées : limitation du rendement à l'hectare et au pressurage, taille des vignes, hauteur, espacement et densité, vendange à la main. Plus récemment, des mesures ont été prises pour prolonger la durée minimum de vieillissement avant commercialisation (15 mois pour un brut, 3 ans pour un millésimé).

Résumé :

Dom Pérignon estune marque de champagne renommée qui tire son nom du moine bénédictin DomPérignon, maître de chai dans un cloître champenois de 1668 à 1715.

Contrairement àune idée largement répandue, Dom Pérignon n'est pas l'inventeur du champagne.En revanche, il a beaucoup œuvré pour l'amélioration des vins. Il a notammentdémontré que seules les grappes saines devaient être utilisées et qu'il fallaitles presser avec précaution. Ces deux règles sont encore appliquées de nosjours.

Le Dom Pérignon fut le premier champagne de luxe.Une petite partie des meilleurs vins du cru 1921 fut mise en bouteilleséparément par la maison Moët et Chandon, puis vendue sous l'appellation DomPérignon. Aujourd'hui, de nombreuses maisons de champagne commercialisent desmarques de luxe.

Sitographie :