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Bistrot (bistro)

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Le mot bistrot « d’origine confuse » selon Robert Giraud, grand maître des bistrots (avec un t) parisiens, qui selon lui « date de l’arrivée des cosaques dans la région parisienne durant la guerre de 1814 – Napoléon abdique le 6 avril 1814 et part en exil à l'île d'Elbe – Les hommes de troupe qui n’avaient absolument pas le droit de fréquenter un quelconque estaminet, déjouant toute surveillance s’y précipitaient à chaque occasion en criant : bistro, bistro !... ce qui paraît-il signifie : vite… vite… Après avoir absorbé ce qui leur était servi, ils disparaissaient aussi rapidement qu’ils étaient venus. 

C’est de cette époque dit-on que le parisien avide de nouveauté prit l’habitude d’appeler le café, le bistro.

Mais alors pourquoi ce "t au cul du o de bistro" ?

Giraud, pense que cette adjonction « provient d’une suite d’allitérations et de déformations de mastroquet tout simplement. En louchebem (ce langage particulier aux bouchers) mastroquet devient listroquet. Reprenant le mot au vol l’argot à son tour le malaxe et le refond pour en faire listroquet, listroque, troquet, bistroquet et finalement le raccourci bistrot avec un t car il ne faut pas oublier que l’on dit en parlant de son tenancier ou de sa tenancière qu’il est un bistrotier ou une bistrote. Notre photo représente le bistrot Le Royal à Bruxelles. Le terme fait désormais le tour du monde.