aromatisations artificielles

Heureusement, les règles édictées sur le statut du vin limitent encore cette débauche de moyens. Il semble que ce soit plutôt les lourdeurs administratives que la volonté politique qui protègent le vin des dérives œnologiques. L'autorisation d'utiliser des détritus de menuiserie (copeaux) pour arranger certains vins ouvre un boulevard à toutes les pratiques et à l'addition de toutes substances imaginables. Assez rapidement, des extraits ou des molécules de synthèse pourraient rendre plus pratique et plus traçables l'aromatisation.
Les levures constituent l'outil miracle dès que l'on met en doute ses propres techniques, que l'on se laisse déstabiliser par la réaction des consommateurs. Utiles dans bien des situations, elles constituent une marchandise œnologique coûteuse lorsqu'on utiliser le ferment pour donner du goût.