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En matière de cépage chenin, s'il est une appellation ligérienne à la réputation séculaire, capable de produire des crus de longue garde, susceptibles de se complexifier durant de nombreuses années et de damer alors le pion aux plus grands blancs de Bourgogne, c'est bien Savennières.

En son sein il y a bien sûr les domaines de toujours, de très ancienne lignée, parmi lesquels la mythique Coulée de Serrant, le domaine aux Moines et d'autres. Mais il y a également une génération de jeunes vignerons ambitieux et hyper talentueux, qui ont développé une nouvelle esthétique de vins, qui depuis a été célébrée par la critique mondiale et truste les meilleures notes dans les guides. Damien Laureau est de ceux-là et fait aujourd'hui partie du trio de tête de l'appellation, sans conteste.

À l'instar de son confrère et ami Richard Leroy, qui a vécu peu ou proue la même aventure quelques années avant, c'est après avoir travaillé deux ans dans une société parisienne que Damien Laureau se décide de reprendre en 1999 un domaine viticole et arboricole sur Sainte-Gemmes-Loire. L'aventure dure jusqu'à l'automne 2006, période à laquelle la culture des fruits est abandonnée, ainsi qu'une partie du vignoble, en AOC Anjou. Damien se recentre alors sur le vignoble de Savennières ainsi que celui de la mythique Roche-aux-Moines. Aujourd'hui, la propriété compte environ 8.5 hectares.

Le domaine a commencé sa conversion biologique en 2009. Cette dernière a été certifiée avec le millésime 2012. Cultiver les vignes sans produits de synthèse permet de maintenir une vie dans les sols à son optimum afin d'obtenir une expression du terroir la plus vraie possible. Pour renforcer cette approche, Damien Laureau recoure à des composts et préparats biodynamiques. La lutte contre le mildiou et l'oïdium passe bien entendu par l'utilisation de bouillie bordelaise, complétée d'infusions de plantes. Enfin, le temps des travaux effectués manuellement est très important car il permet d'apporter tout le soin voulu à la vigne en vue de couper une vendange impeccablement saine et idéalement mûre.

Le chenin, vendangé par tries successives, est pressuré directement. Puis il est débourbé durant 12 heures et mis en fermentation (levures indigènes) durant parfois un an, en cuve ou en barrique selon les terroirs. Chaque micro-terroir est identifié et vinifié séparément. Les lots sont élevés sur lies durant 18 mois. Les fermentations malolactiques sont réalisées systématiquement. Tout cela permet au vin d'acquérir rondeur, complexité et charme. Le caractère du chenin et du terroir est respecté par un élevage doux, long et non interventionniste. La mise en bouteilles se fait après 18 à 24 mois, ce qui rarissime.

Les vins du domaine Damien Laureau :

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