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À l'instar de l'alliance entre la maison Rothschild (Mouton) et Concha y Toro pour l'élaboration d'Almaviva, des opérations identiques se sont multipliées ces dix dernières années, et pas des moindres puisque l'on y retrouve les plus grands noms du vignoble français et mondial (Lafite-Rothschild pour la France, Torres pour l'Espagne, Mondavi pour la Californie...).
Il existe six régions viticoles délimitées au Chili: - Aconcagua - Casablanca - Maipo - Rappel - Maule - Bio-Bio.
La superficie viticole totale est de 164'770hectares, elle est répartie essentiellement entre les régions IV et VIII incluant la région métropolitaine. Les régions qui concentrent la majorité des surfaces en vignes sont la VII (45'050ha), suivie par la VI (29'041ha) et la IV (20'600ha).
Les régions viticoles:
La vallée de l´Aconcagua
La surface viticole cultivée est de 214 hectares. La vallée de l´Aconcagua est plate, s´étend de la Cordillère des Andes à l´Océan Pacifique. L´altitude moyenne est de 1500 mètres. Le climat y est méditerranéen, avec des températures maximales de 30°C l´été, de 14°C en moyenne sur l´année, alors que durant l´été l´amplitude thermique varie entre 15°C et 20°C, favorisant ainsi l´accumulation de sucre dans les grappes. La luminosité est importante avec entre 240 et 300 jours d´ensoleillement par an. Les précipitations s´élèvent à 250 mm, les mois de novembre à avril étant les plus secs.
La vallée de Casablanca
Cette zone se caractérise principalement par sa grande production de Chardonnay. Ces dernières années, le développement vitivinicole de cette zone a été remarquable. La surface viticole cultivée est de 1'593 hectares. Cette vallée est située au bord de la côte pacifique, à une altitude n´excédant jamais 400 mètres, comprenant quelques collines aux pentes douces. L´influence océanique est très marquée (brises maritimes), avec des températures de l´ordre de 25°C l´été, et de 14°C pour le reste de l´année. Les précipitations annuelles sont de 450 mm, les mois de novembre à avril sont considérés comme les plus secs.
La vallée du Maipo
En suivant le fleuve Maipo, on trouve la région vitivinicole la plus ancienne du Chili. La surface cultivée est de 5'904 hectares. Le Maipo est une vallée transversale s´étendant de Ia Cordillère des Andes à l´Océan Pacifique, d´une altitude moyenne de 1'000 mètres à l´est et de 500 mètres à l´ouest. Cette déclivité permet la culture de différents cépages. Un climat méditerranéen perdure, avec ici aussi un été sec de décembre àmars, et des précipitations moyennes de l´ordre de 330 mm.
La vallée de Limari
La vallée de Limari se trouve dans la région de Coquimbo, àpeu de distance du désert d´Atacama. Elle a près de 110 hectares de vigne et laisse entrevoir le plus grand potentiel de développement vinicole du pays, bien qu'elle se trouve dans une zone où la pêche est actuellement l´industrie la plus importante.
La vallée de Rapel
Elle est située dans la vallée centrale du Chili et compte 9'138 hectares plantés. C´est une des régions les plus hétérogènes en matière de plantations de vigne. Le climat est méditerranéen, influencé par l´anticyclone du Pacifique. Les pluies sont en moyenne de 710 mm par an et principalement pendant les mois d´hiver. La température moyenne annuelle est de 14 degrés et en été la température maximale est de 32 degrés.
La vallée de Curico
Située à 200 km au Sud de Santiago, la vallée de Curico comprend les vallées de Lontue et de Teno. Elle compte 10'198 hectares plantés, principalement dans la plaine centrale. Avec un climat méditerranéen humide, cette région offre un bon terrain pour la culture des cépages traditionnels. L´influence de l´anticyclone du Pacifique fait que les pluies se concentrent en hiver et laissent un été sec.
La vallée de Maule
C´est la plus grande région vitivinicole du pays. Les zones cultivées représentent 15'812 hectares, avec près de 9'000 hectares de cépages blancs. Le reste correspond aux cépages rouges indigènes et aux cépages rouges internationaux. Ceux-ci représentent environ 30% des cépages totaux du Chili.
Cette vallée est longiligne, avec les Montagnes Coastal à l´Ouest et la Cordillère des Andes à l´Est. Avec une moyenne de 700 mm de pluie par an, les températures nocturnes sont basses et l´amplitude thermique atteint 18°C.
La vallée d´Itata
La plupart des vignobles de cette région sont plantées en cépages indigènes, destinés à la production de vin de table. Dernièrement, on a cependant commencé à récolter des cépages plus traditionnels. Dans cette région, il y a aussi des plantations de cépages moins courants au Chili comme le cabernet franc ou la syrah. Le climat de la région ressemble à celui de la zone du Maule.
Chili et Argentine
Deux cultures du vin qui s´opposent! Tout oppose ces deux pays séparés par la Cordillères des Andes. Le peuple chilien est un peuple très métissé, alors que l´Argentine est un peuple d´immigrants européens. Leur approche du vin est par conséquent complètement opposée. L´Argentin, de culture européenne, italienne, espagnole et française consomme du vin régulièrement (45 litres par personne et par an). En conséquence, aujourd´hui, l´Argentine est le sixième producteur mondial de vin. Ce vignoble a pu connaître son essor, à la fin du XIXe siècle et au début du XXe, notamment grâce à l´arrivée du chemin de fer à Mendoza ou San Juan. Ces deux provinces pouvaient alors accéder plus facilement aux immenses débouchés de Buenos Aires. Toutefois, le vignoble argentin est un vignoble de masse, qui s´est longtemps contenté du marché intérieur. Le souci de qualité n´est que récent, certaines maisons ayant pris conscience de la nécessité d´exporter pour compenser la baisse de la consommation locale.
À l opposé le Chilien n´est pas un consommateur de vin (17 litres par personnes et par an). La consommation de vin est souvent réservée à certaines classes aisées. Donc, très tôt, les producteurs chiliens prennent conscience de la nécessité d´orienter la production vers la qualité pour voir s´ouvrir les marchés étrangers.
La législation:
Au Chili, la production des vins est réglementée par la loi 18.455 de 1985 qui fixe les règles de production, d'élaboration et de commercialisation des boissons alcooliques et le décret 464 de 1994, mis en place par le ministère de l'agriculture.
Ce dernier établit les zones viticoles, les normes sur les «dénominations d'origine», les indications de cépage et l'année de récolte ainsi que les aspects de commercialisation et de nomenclature des vins. Le Chili a développé une stratégie basée sur une dénomination d'origine géographique qui constitue une position intermédiaire entre les appellations européennes et l'indication d'origine en Amérique du Nord. Ceci, associé à l'indication de cépage, permet d'affronter le marché international avec des garanties de sérieux et de qualité. L'industrie chilienne du vin a connu des changements profonds dans ses méthodes de production et a cherché la diversité en incorporant de nouvelles zones productrices telles que Ovalle dans le Nord, Casablanca au centre et Apalta dans la vallée de Colchaga. Elle continue toujours à chercher des climats tempérés en se rapprochant de l'océan ou de la Cordillère.
Législation des «dénominations d'origine»
1. Les zones
Le décret n°464 du 14 décembre 1994 établit une zonification viticole et les appellations d'origine: «denominacion de origen». Le pays est divisé en 5régions viticoles, 3sous régions, et 7zones formées celles-ci de 44aires. Les zones d'appellation, ainsi identifiées sont parfaitement délimitées en employant la division administrative et en étroite relation également avec la topographie (vallées et fleuves).
2. Conditions d'utilisation
Les dénominations d'origine peuvent être mentionnées sur les étiquettes lorsque 75% minimum du vin provient du lieu indiqué.
3. Autres mentions
Le cépage: la variété est indiquée sur l'étiquette lorsqu'elle représente 75% au moins du vin produit et si elle est mentionnée dans le décret. L'année de récolte: il faut que 75% au moins du vin proviennent de l'année de récolte pour que la date soit mentionnée sur l'étiquette. «Embouteillé à la propriété» sera inscrit sur l'étiquette si le vin a été conditionné sur la même aire géographique que la dénomination. Contrôle et certification: le contrôle des normes est effectué par le service d'agriculture et d'élevage (SAG) du ministère. Des «entreprises de certifications autorisées» publiques ou privées pourront effectuer les actions de contrôle en accord avec le SAG.
Les droits de douane et les taxes sur les vins et spiritueux du Chili:
Les droits de douane
Les vins, vermouths et spiritueux supportent un droit uniforme sur CIF en 2001. Ce taux baissera de 1point par an, pour atteindre un taux plancher de 6% au 1erjanvier2003.
Taxes générales
La TVA est de 18% sur la valeur CIF, majorée des droits de douane.
Les taxes additionnelles aux droits de douane
Le Sénat a approuvé, le 23 janvier 2001, la nouvelle loi sur les alcools visant à s'aligner sur les directives de l'OMC. Une taxe unique de 27% (actuellement jusqu'à 47%) sera appliquée à compter du 21mars2003 sur le whisky, l'eau-de-vie (y compris le Pisco), les liqueurs de vins ou aromatisées, de type vermouth. Cette taxe s'applique indépendamment de l'origine des boissons sur la valeur CIF, majorée des droits de douane.
Tableau récapitulatif des taxes
Bières, vins, Champagnes,
Cidres, Spiritueux
de moins de 35° 15% 15% 15% 15%
Eaux de vie de raisin (Pisco) 27% 27% 27% 27%
Whisky 47% 35% 30% 27%
Autres liqueurs à partir de 35°:
Eaux de vie, alcools distillés,
Vermouth 30% 30% 28% 27%
Source : PEE Chili
Investissements:
Les entreprises viticoles chiliennes, quelle que soit leur taille, ont investi tant dans la technologie que dans de nouvelles plantations. Le pays présente encore sur certaines zones des possibilités de nouveaux terroirs avec des conditions de micro-climats et de sols. La Viña Francisco de Aguirre, par exemple, s'est installée dans la région de Ovalle, au nord du Chili, qui présente un climat, une terre et une luminosité particuliers et exclusifs.
L'industrie viticole devrait investir près de 600millions de dollars dans les prochaines années; non seulement dans de nouvelles plantations mais surtout dans l'implantation d'infrastructures afin de traiter et de stocker la production attendue d'ici 2002. En incluant les dernières plantations, l'offre viticole augmentera d'environ 70%, ce qui représente plus que les exportations de 1998.
Détails des investissements des plus importantes entreprises viticoles du pays:
Investissements nouvelles plantations Infrastructures Commercial /marketing
Viña Concha y Toro 7 $M x x
Viña Santa Rita 15 $M 1997 x x 2 nouvelles x 600 ha marques
Santa Carolina 8 $M
en 15 ans
Errazuriz 13 $M x (50%) x (50%)
Viña Francisco de Aguirre 5 $M x
Viña Mont Gras 7 $M x
Viña Vial
(Holding Agrosuper) 40 $M x1500 ha x
capacité
26millions lt
Santa Inés 3 $M x
Source: SAG en millions de dollars
Les entreprises de petite et moyenne taille comme Cousiño Macul, Undurraga et d'autres concentrent leurs investissements sur la production de vins fins le plus souvent destiné à l'exportation.
Investissements étrangers:
Le potentiel de la viticulture au Chili n'est pas passé inaperçu chez les investisseurs étrangers. 114,1 $M ont été investis par des étrangers, individuellement ou en association avec des capitaux chiliens, sur la période 1974-2000. Le premier investisseur fut Miguel Torres en 1979, avec un projet d'acquisition de 100hectares dans la région du Curico. Les investisseurs français se sont implantés dans le pays également, la plupart du temps en joint-venture avec des producteurs locaux.
Investissements:
Les entreprises viticoles chiliennes, quelle que soit leur taille, ont investi tant dans la technologie que dans de nouvelles plantations. Le pays présente encore sur certaines zones des possibilités de nouveaux terroirs avec des conditions de micro-climats et de sols. La Viña Francisco de Aguirre, par exemple, s'est installée dans la région de Ovalle, au nord du Chili, qui présente un climat, une terre et une luminosité particuliers et exclusifs. L'industrie viticole devrait investir près de 600millions de dollars dans les prochaines années; non seulement dans de nouvelles plantations, mais surtout dans l'implantation d'infrastructures, afin de traiter et de stocker la production attendue d'ici 2002. En incluant les dernières plantations, l'offre viticole augmentera d'environ 70%, ce qui représente plus que les exportations de 1998.
Superficie du vignoble, encépagement et structures d'exploitation:
Si la surface totale en vigne dépasse les 160'000 hectares en 2000, la surface en raisin de cuve est de 103'876 hectares soit une progression de près de 22% par rapport à 1999.
Évolution de la production de vin et de Pisco depuis 10ans en milliers d'hectolitres:
Total ha - Raisin de cuve - Pisco
1994 nc 53 093 9 087
1995 113 581 54 393 9 385
1996 116 165 56 004 9 726
1997 123 200 63 550 10 009
1998 135 775 75 388 10 187
1999 146 562 85 357 10 379
2000 164 770 103 876 10 076
Le pisco est un brandy aromatisé, consommé comme liqueur après le repas, mais aussi en apéritif.
Source: SAG, en hectares
De 1981 à 1994, le vignoble a été réduit de près de 50%, il est passé de 100000 hectares à 53093 hectares en 1994. À partir de cette période, l'évolution du vignoble s'est accompagnée d'une restructuration, on arrache les cépages ordinaires et on les remplace par des variétés plus fines.
Encépagement: les cépages rouges sont à l'honneur. Au plan national, le vignoble destiné à la production de vins atteint 103'876hectares qui, comparativement à l'année précédente, représentent une augmentation de 21,7% équivalent à 18'519 hectares de nouvelles plantations. Cette hausse est essentiellement due à la progression des cépages rouges, cabernet sauvignon, merlot, carmenère et pinot noir. On observe également une plus grande diversité dans le vignoble, avec des surfaces significatives en syrah (2'039ha soit une progressions de 100,1% depuis 1999) et de cabernet franc (+118% entre 1999 et 2000). Les rouges ont doublé leur surface en 3 ans alors que la surface totale pour la vinification a augmenté de près de 35%.
Production:
Chili: 10e producteur mondial. Le Chili produit 2,5% de la production mondiale. On observe des variations dans la production de vin depuis 10ans. L'année 2000 enregistra un record de surproduction mais dans l'ensemble, l'évolution de la production reflète la forte augmentation des surfaces plantées en vigne. 88% de la production sont des vins d'appellation d'origine La récolte en vin d'appellation en 2001 s'est élevée à 446'039'707litres.
La spécialité chilienne: le Pisco
C'est une eau-de-vie d'Amérique Latine (Pérou, Chili). Le vin de base est issu du moscatel, variété locale Muscat d'Alexandrie (9 hybrides du Muscat sont en fait autorisés pour la distillation). Le vin subit un léger vieillissement avant distillation: il est logé dans de petites cuves ou dans des récipients de terre cuite. L'alambic traditionnel est dit à repasse, comme en cognaçais. Bien connu aux États-Unis, il était quasi introuvable en France, il y a encore 20ans. On le consomme nature ou en cocktail.
Tableau récapitulatif de la production de vin et de Pisco depuis 10 ans
1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001
Vin 2 374 2 127 2 240 2 766 2 909 3 372 3 816 4 440 3 714 5 704 5 043
Pisco 731 950 1 082 1 216 1 295 1 436 1 317 1 595 1 575 1 708 1 439
Source: SAG en milliers d'hectolitres
Les progrès techniques:
Depuis 1985, d'importants investissements technologiques ont été faits afin d'améliorer la qualité et les moyens de production. Lors des 10dernières années, l'équipement en vinification et élaboration a été totalement rénové. Le contexte économique croissant du Chili a permis aux producteurs d'investir dans de nouvelles plantations et dans l'équipement notamment d'élaboration. La capacité totale de cuvage est passée de 855millionsde litres à 1'263millions. Cette différence inclut l'élimination des cuves de grande capacité en bois remplacées par des cuves en acier inoxydable. Le nombre des barriques de fermentation et de vieillissement d'origine nord-américaine ou française et des cuves en acier inoxydable a doublé sur les 2dernières années. La présence d'œnologues chiliens très bien formés et avertis des réalités du monde viticole a énormément participé sur le plan technique et commercial à ces transformations.
On observe des variations dans la production de vin depuis 10ans. L'année 2000 enregistra un record de surproduction mais dans l'ensemble, l'évolution de la production reflète la forte augmentation des surfaces plantées en vigne.
Consommation intérieure: Tendance à la baisse de la consommation domestique. Les dernières données concernant la consommation intérieure apparente du Chili pour 2000 sont de 14litres par habitant, ce qui représente une baisse de 21,5% par rapport aux résultats de 1999. La consommation du pays maintient une tendance à la baisse depuis les années60 où le niveau de consommation se situait à environ 60litres par habitant par an. Si l'on observe la moyenne de consommation entre 1976 et 1985 (environ 42litres par habitant), on peut en déduire une baisse de 60% durant la dernière décennie où la moyenne de consommation par habitant est de 17litres par an. Cette chute de la consommation est due à la forte concurrence de la bière sur le marché domestique. En effet, la consommation de bière est passée de moins de 12litres par habitant dans les années70 à près de 30litres aujourd'hui. Cette baisse de la consommation signifie une diminution de la quantité totale consommée dans le pays. On estime à 227,1millions de litres en 2000 contre 285,3millions en 1999 soit une perte de 60millions. Les hypothèses d'évolution de consommation intérieure sont tout de même optimistes avec pour 2005 une prévision de consommation de 21litres par habitant et par an. La consommation intérieure est encore orientée vers une consommation de masse. Selon les estimations du SAG, seulement 7% de la consommation correspond à des vins d'appellation et 4% à des vins courants embouteillés. Les vins conditionnés en Tetra Pack ont progressé de 31%. Ces chiffres se couplent avec le fait que 58% de la consommation est tournée vers le vrac et autres emballages. Cela démontre que le marché domestique chilien est encore orienté vers une consommation massive de basse qualité.
Exportations -1er débouché pour les vins chiliens
En raison des faibles débouchés sur le marché interne, les forces commerciales des entreprises vitivinicoles ont développé une forte agressivité à l'export afin d'écouler les stocks. Les exportations de vin ont augmenté spectaculairement ces 10dernières années. L'essor des exportations de l'industrie viticole chilienne est impressionnant. De 51,5millions de dollars en 1990, et 430'500hectolitres, le pays a enregistré près de 570millions de dollars en 2000, et 2'647'000hectolitres en volume. Les exportations représentent plus de 45% de la production en 2000. En valeur, les exportations de vins comptent pour 3% du total des exportations chiliennes tous secteurs confondus.
Le décollage des exportations est principalement dû à 3raisons:
les conditions climatiques qui permettent la production de vins de qualité; l'ouverture commerciale des marchés internationaux; les consommateurs de plus en plus sensibles au rapport qualité/prix.
Europe: 1ère zone d'échange avec le Chili. Le vin chilien est le 3e vin importé aux États-Unis après le vin français et italien. Le Chili exporte dans près de 100pays sur les 5continents. En 1980, 88% des volumes exportés étaient destinés aux pays d'Amérique latine, 10% vers les États-Unis, le Mexique et le Canada et seulement 2% vers l'Europe. En 2001, l'Europe représente plus de 50% des exportations, l'Amérique du Nord 30%, le marché asiatique s'est développé avec 7% du marché, et seulement 7,5% pour l'Amérique du Sud. Le marché asiatique, après une hausse soudaine des importations de vin chilien en 1998 et 1999, se maintient à un niveau plutôt élevé (6%). Il est difficile de déterminer avec exactitude le comportement futur de consommation, mais les exportateurs chiliens poursuivent leurs efforts commerciaux, afin de maintenir les avancées obtenues.
2001: la croissance se ralentit:
En 2001, les exportations ont enregistré une progression de3,3%en valeur à 587,8M$ par rapport à 2000(568,9 M$). En volume, elles ont atteint 308,9millionsdelitres en haussede16,7%. Le prix au litre est passé de 2,15US$ à 1,90US$ : cette diminution s'explique par une incidence majeure des vins en vrac. Le chiffre généré par les expéditions de vin embouteillé a augmenté de3,4% et le nombre de caisses (9 litres) est passé de 20,9en2000 à21,86, soit+4,5%. Sur ce segment le prix moyen au litre s'est maintenu entre 23,76US$ et 23,49US$. Les ventes de vin en vrac ont également progressé de5,5%en valeur mais le prix moyen a chuté de0,90US$ 0,63US$.
Evolution par marché:
Amérique du Nord: -1,34% en valeur et +1,60% en volume
Europe: +7,6% en valeur et +25,64% en volume dont :
Angleterre: +7,8% en valeur
Allemagne: +34,8% en valeur
Irlande: +26,3% en valeur
Russie: +246,08% en valeur
Asie: +9,9% en valeur et +50% en volume
Acteurs de la filière vitivinicole:
Le "Servicio Agricola Ganadero" (SAG)
Ministère de l'agriculture
La loi du 11novembre1985, qui régule la production et la commercialisation des boissons alcoolisées, a donné comme mission au SAG d'établir et d'actualiser un cadastre du vignoble chilien. Le premier a été établi en 1985 puis il fut réactualisé en 1993. Depuis, il est mis à jour annuellement. Les informations compilées par ce service permettent d'établir un historique statistique, afin de développer des politiques adaptées à l'évolution du secteur, ainsi qu'un contrôle de la zone viticole et des appellations d'origine.
Le secteur viticole national est divisé en deux associations: Chilevid qui regroupe les producteurs émergeants, et Viñas de Chile A.G. qui réunit les entreprises traditionnelles du pays. Leurs adhérents représentent 90%de la production de vin et 80%des exportations de vin embouteillé. Leurs actions sont en étroite relation avec les producteurs, première source d'information statistique et le gouvernement qui reprend souvent leurs sources. Leurs activités sont opérationnelles sur le plan technique pour les entreprises adhérentes. Leur rôle est aussi de conseiller et d'investir dans le marketing, la communication et l'aide à l'exportation.
Le vin chilien est aujourd´hui le troisième vin importé aux États-Unis, derrière les productions françaises et italiennes. Pas un mince exploit lorsque l´on sait que la production chilienne est inférieure à la production bordelaise! Toutefois, les choses changent en Argentine, et soyons sûrs que ce pays nous réserve aussi de belles choses pour les années à venir!
Chilevid
Association d'exportateurs de vins fins. Cette association à caractère corporatif, créée en 1992, réunit des producteurs de vins fins qui vinifient, élaborent et conditionnent eux-mêmes leur vin et le commercialisent principalement à l'export.
Actions:
Réaliser toutes sortes d'activités associatives avec la collaboration économique de ses adhérents et avec les moyens financiers qu'il est possible d'obtenir sur le plan national ou international.
Action directe auprès des adhérents:
Projets d'aide à la viticulture en technique, en économie ou en marketing, conseil aux membres de l'association en relation avec l'exportation.
Communication et promotion du vignoble Chilien:
Diffusion de l'information, présence sur les foires et salons, suivi des statistiques des entreprises exportatrices, organisation de prestation sur des marchés à l'international.
Coordonnées:
Av. Providentia 2330 Of. 63, Providentia Santiago
Tél. : 56 2 232 98 49
Fax : 56 2 232 77 43
Liste des entreprises viticoles membres de l'association:
Viñas de Chile A.G.
Le 11 novembre 1949, les principaux producteurs de vins chiliens ont formé l'association des embouteilleurs de vin chilien afin de faire évoluer l'activité de cette filière. En 1968, l'association fusionna avec le consortium des exportateurs de vin. Aujourd'hui ces producteurs sont réunis sous Viñas de Chile A.G., qui regroupe 37viñas qui vont des plus importantes (Concha y Toro, San Pedro, Santa Rita) aux plus petites qui parfois ne vendent pas encore auprès du grand public.
Coordonnées:
Edificio WTC, Torre Sur, Av Nueva Tajamar481, Of. 804
Tél. : 56 2 203 63 53
Fax : 56 2 203 63 56