Addiction Suisse

Largement impliqué dans la politique de la santé, Addiction Suisse collabore avec de nombreux partenaires en vue d’une meilleure prise en compte des problèmes liés à l’alcool et autres drogues. 

Créé en 1902, et précédemment nommé "Institut suisse de prévention de l'alcoolisme et autre toxicomanie (ISPA)" Addiction Suisse a ses bureaux à Lausanne où travaillent 45 collaboratrices et collaborateurs. 

Pour plus de 50%, les activités d'Addiction Suisse sont financées par les contributions de donatrices et donateurs privés. 20% des recettes proviennent des mandats de recherche qui lui sont confiés par la Confédération, les cantons ou des organismes privés. La vente de matériel pédagogique et la facturation de prestations de service (honoraires de consultant, formations, etc.) représentent également 20% des recettes. Moins de 10% des recettes sont couverts par des contributions fédérales et cantonales. Les frais administratifs représentent 15% du budget d'Addiction Suisse. 

Selon la substance en cause, la problématique de l’addiction ou le groupe cible, la prévention des dépendances vise soit la non-entrée en consommation, soit la prévention des phénomènes suivants :

? la consommation précoce

? la consommation excessive

? les conséquences négatives de la consommation

? la consommation chronique à risque

? la dépendance. 

Ces objectifs sont pertinents pour les problèmes en lien avec une substance psychoactive ou avec certains comportements (cyberdépendance, jeux de hasard, etc.).

Jusqu’au milieu des années 1990, la classification la plus courante des mesures de prévention s’effectuait selon trois catégories d’inspiration médicale : prévention primaire, secondaire et tertiaire.

La prévention primaire a pour but d’empêcher l’apparition d’un symptôme, alors que la prévention secondaire s’occupe du dépistage précoce et cherche à éviter l’aggravation des symptômes, ou tout au moins à améliorer les perspectives d’avenir des personnes touchées et de leur entourage. Quant à la prévention tertiaire, elle tend à empêcher les complications des troubles déjà existants, elle comprend également la prévention de la rechute. 

Les concepts de prévention des dépendances présentent deux approches habituellement utilisées centrées sur :

• le moment de l’intervention

• le groupe cible. 

On distingue classiquement les mesures de prévention structurelle, qui visent à modifier les structures et l’environnement des groupes cibles, des mesures de prévention des dépendances centrée sur la personne qui agissent directement sur les individus.L’évaluation de projets dans le cadre de la prévention est complexe mais indispensable pour mieux estimer leur efficacité.

Le centre de documentation d'Addiction Suisse est ouvert à tout public. Spécialisé dans le domaine de l’alcoolisme et des autres addictions, il regroupe des documents traitant de la sociologie et de la psychologie théoriques et pratiques, de la prévention, du traitement, des interventions des pouvoir publics, des nouvelles drogues, de l’influence sur les accidents, des trends, de la promotion de la santé. Pour des questions touchant la pharmacologie ou la médecine, nous vous conseillons de vous adresser à une bibliothèque d'hôpital universitaire ou un institut spécialisé. 

Addiction Suisse - Av. Louis-Ruchonnet 14, 1003 Lausanne (Suisse)

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Sitographie : lien ci-dessous.