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Charles Joguet
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Tout le monde ou presque connaît ce domaine mythique de Chinon, créé en 1957 par le célèbre Charles Joguet. Repris par Jacques Genet (qui était à ses côtés depuis 1985, faut-il le rappeler !), il est dynamisé aujourd’hui par la fille de ce dernier, Anne-Charlotte, secondée par le talentueux Kevin Fontaine et toute l’équipe en place. Les derniers millésimes renouent avec la légende. Et pour cause...

Selon le profil de la saison, le domaine procède au travail du sol ou à l’enherbement. La lutte intégrée est mise en œuvre depuis fort longtemps et les équipes n’utilisent que des produits dits verts. Le domaine est même certifié en culture biologique à partir de 2019. Outre une taille d’hiver courte, les ébourgeonnages sont sévères, les entrecœurs sont supprimés, avant de procéder à des égrapillonnages, des vendanges en vert et des effeuillages manuels. Les vendanges sont bien sûr manuelles. Un tri draconien est effectué dans la vigne, pour ne garder que les grappes dont la maturité est parfaite. Chaque moût fait l’objet d’une vinification séparée et différenciée en fonction de ses caractéristiques.

Dans les dernières années, les vins de la propriété ont réalisé un bon qualitatif, les propulsant à nouveau au sommet de l'appellation, avec des cuvées qui ont selon nous le potentiel pour égaler et même dépasser les mythiques 1989 et 1990 du grand Charles. Bien sûr, les progrès en viticulture expliquent beaucoup de choses, mais le respect de la matière première en cave est à citer en exemple, car peu de domaines de Chinon peuvent revendiquer autant de précision et de régularité et ce à haut niveau.

Parmi les terroirs mythiques du domaine, les Varennes occupent une place à part. La cuvée éponyme est issue d'une parcelle de 4.5 hectares située sur la rive gauche de la Vienne à Sazilly, elle a été plantée entre 1962 et 1976. Son terroir très particulier, à la fois silico-argileux et silico-calcaire, occupe une position au pied de la terrasse graveleuse composée en partie de l’érosion du coteau calcaire. Mais ce qui a fait connaître ce vin aux amateurs de grands cabernets, c'est une cuvée aujourd'hui disparue et qui fut produite à partir d'une parcelle plantée sur le même terroir, mais franche de pied, c'est à dire sans porte-greffe. On ne comptait pour celle-ci qu’un petit hectare, planté en 1982 puis replanté en 1992 et 1995 à cause du phylloxera. Aujourd'hui elle n'est plus produite à cause de ce dernier mais la réputation de grands vins fins des Varennes a fait le tour du monde et les derniers millésimes de vignes greffées sur ce grand terroir sont sublimes.

Les vins du domaine Charles Joguet :

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